La Chaine, de Adrian McKinty : tension et peur… qui retombent comme un soufflé !

Chère lectrice, cher lecteur,

Vous le savez, la vie d’un lecteur n’est pas toujours faite d’amour, d’eau fraiche et de coup de coeur littéraire… Il faut bien que nous ayons quelques déceptions ! Et c’est bien d’une déception dont nous allons parler aujourd’hui avec le roman La Chaine de Adrian McKinty.

Il faut dire que j’étais très enthousiaste à l’idée de lire La Chaine : j’avais entendu des critiques très positives, le résumé me faisait envie, et je m’attendais à un suspense croissant et une tension folle !

Malheureusement, même si j’ai adoré l’idée de départ et son originalité, je dois dire que la lecture de La Chaine de Adrian McKinty ne m’a tenu en haleine… au contraire, à vrai dire, je me suis très vite ennuyée.

Quatrième de couverture : Il faut que vous gardiez votre calme et que vous m’écoutiez très attentivement. Il faut que vous procédiez exactement comme je l’ai fait. Vous devez prendre note de toutes les règles et vous avez l’obligation de vous y tenir. Si vous violez une seule de ces règles ou appelez la police, cela retombera sur vous et cela retombera sur moi. Votre fille sera tuée et mon fils sera tué. Alors notez bien tout ce que je vais vous dire. » À l’autre bout du fil, une voix inconnue annonce à Rachel qu’on a kidnappé sa fille, Kylie. Pour qu’elle soit libérée, Rachel doit enlever l’enfant de quelqu’un d’autre. Car Kylie ne sera relâchée que quand les parents de sa cible auront à leur tour enlevé un enfant et transmis les mêmes ordres. Chacun devient victime, ravisseur, criminel. Voilà comment fonctionne et se perpétue La Chaîne indéfiniment.

Les premiers chapitres de La Chaine sont plutôt réussis : on entre directement dans le vif du sujet, et un climat de malaise et de peur s’installe. L’horreur de cette chaine, le fait qu’aucune issue ne semble possible, renforcent le sentiment d’être complètement piégé. J’ai apprécié le fait que l’auteur ne fasse pas dans la demi-mesure, que la cruauté de la chaine soit totale.

Le problème est que très vite ce climat s’essouffle, j’ai trouvé les derniers chapitres particulièrement laborieux à lire. J’avais envie que l’histoire se termine, beaucoup de longueurs ont eu raison de l’ambiance anxiogène qui s’était installée dans les premiers chapitres.

La fin du livre ne m’a ni emballée, ni convaincue : avec une idée de départ aussi forte, je ne m’attendais pas à ce que tout se dénoue aussi facilement.

Bref, cette lecture de La Chaine était bien partie, elle avait tout pour me plaire, mais mon enthousiasme est vite retombé comme un soufflé au fromage !