Chère lectrice, cher lecteur,
J’ai eu la chance de pouvoir lire les 4 romans sélectionnés dans le cadre du Prix Relay Voyageurs Lecteurs.
Prix Relay Voyageurs Lecteurs : une sélection très réussie des quatre romans finalistes
Il s’agit d’un prix existant depuis 44 ans et récompensant un livre pour sa qualité, son style, et l’originalité de l’histoire racontée. Vous connaissez d’ailleurs sûrement les magasins Relay qui proposent une sélection d’auteurs, romans, guides, ouvrages… pour les voyageurs au détour de leur trajet. Cette année, les quatre romans sélectionnés par un jury composé d’acteurs du voyage, de journalistes, d’écrivains, de membres de Relay, sont les suivants :
- Des Diables et des saints de Jean-Baptiste Andrea ;
- Le Train des enfants de Viola Ardone ;
- L’hôtel de verre de Emily St John Mandel ;
- Tant qu’il reste des îles de Martin Dumont.
Après lecture de ces romans, je ne peux qu’applaudir le choix de ces romans. Ils sont tous les 4 très réussis, tout en étant très différents les uns des autres. La sélection des finalistes du prix Relay est très réussie, je suis ravie d’avoir découvert ainsi ces quatre pépites littéraires.
Tant qu’il reste des îles : un roman original et réussi dans un cadre atypique
Je vous parle aujourd’hui plus spécifiquement de l’un des 4 romans sélectionnés : Tant qu’il reste des îles, de Martin Dumont.
Résumé : Les habitants d’une petite île sont préoccupés par la construction d’un pont les reliant au continent. Certains envisagent de bloquer le chantier. Léni, un homme séparé de la mère de sa fille, qu’il ne voit qu’un week-end sur deux, garde ses distances face à cette agitation. Il passe son temps à réparer des bateaux, à jouer à la coinche au bar et à prendre le large dès qu’il le peut.
Je dois dire que la sélection des finalistes du Prix Relay Voyageurs Lecteurs 2021 est très réussie, et il s’agit là encore d’une véritable pépite.
Écrit à la première personne, Tant qu’il reste des îles est à la fois doux et brut. Doux par le cadre atypique dans lequel l’histoire se déroule : celui d’une île, pas encore reliée au continent, paisible, dans laquelle tous les habitants se connaissent depuis toujours. Et brutal par le choc auquel ils sont confrontés, la construction d’un pont, pouvant pourtant paraitre anecdotique mais qui bouleverse tout.
L’auteur est parvenu à utiliser un ton simple mais percutant, à travers le regard de son personnage principal. Le portrait, tout en pudeur, de ce personnage en pleine évolution est très réussi, de même que ceux des autres habitants de l’île.
Martin Dumont est architecte naval, le lecteur ressent clairement sa passion pour la navigation et la mer, sans pour autant que cela soit lourd. Je suis très heureuse d’avoir découvert cet auteur dont je lirai avec plaisir son autre roman, Le chien de Schrödinger.
- Tant qu’il reste des îles, Martin Dumont, Les Avrils.
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