Pour la première fois par ici, je vous parle aujourd’hui d’un manga que la maison d’édition Pika Edition m’a envoyé, ce qui m’a fait vraiment plaisir, et je les remercie encore pour cette très belle découverte. J’ai peu de mangas de ma bibliothèque, mais celui-ci fut une belle surprise ! Il s’agit du premier tome de la série Blue Period (dont le cinquième tome est prévu pour le 22 septembre 2021 !), écrit et dessiné par Yamaguchi Tsubasa.
Le sujet : Il s’agit du tome un (et dix sont prévus) qui raconte l’histoire d’un jeune lycéen un peu perdu dans sa vie, qui ne sait pas ce qu’il va faire plus tard, et qui néglige tout. Il va alors découvrir par hasard un atelier d’art dans son lycée, et se prendre littéralement de passion pour la peinture, le dessin et l’art en général, à tel point qu’il va vouloir rentrer dans une prestigieuse école d’art au Japon (la Geidai, ou Université des arts de Tokyo). Cependant la sélection pour entrer dans cette école est très rude…
Blue Period : le premier tome d’un manga prometteur !
Blue Period est vraiment motivant et l’on pourrait même dire épanouissant, en abordant les notions de passion et de travail. Par exemple, lorsqu’on voit une très belle œuvre, on ne se rend pas forcément compte de tout le travail et de toutes les techiniques qu’il y a eu derrière, et c’est justement ce que met en avant ce livre. Tsubasa Yamaguchi a choisi de mettre en avant un novice en peinture et en dessin, pour que les lecteurs qui n’ont jamais pratiqué de discipline artistique puissent aussi partir de zéro.
Blue Period propose ainsi une réflexion sur l’art et son apprentissage : est-ce uniquement une question de talent ?
Tsubasa Yamaguchi parvient à montrer que lorsqu’on a une passion, on peut en faire son métier, on peut y consacrer du temps, même y consacrer sa vie, mais cela a un prix par la difficulté que ça impose. La mangaka arrive à expliquer que même si c’est très dur, c’est possible… ce qui est très motivant, inspirant et juste. Tsubasa Yamaguchi montre toutes les facettes d’une passion, et du prix qu’a cette passion.
Par ailleurs, les dessins de ce manga sont très beaux, et l’autrice y a intégré de véritables petites œuvres, réalisées en partie par de jeunes artistes japonais, ce qui apporte une vraie plus-value au manga. Tsubasa Yamaguchi a fait appel à de nombreux élèves de la Geidai pour ces dessins.
Enfin, il y a tout au fil de l’histoire des petites « leçons » d’art et de dessin : des informations par exemple sur les couleurs primaires, sur la perspective, ou encore sur le dessin d’observation, qui sont apportées judicieusement et par petites touches et que l’on lit avec plaisir.
Pour conclure, je ne suis pas une grande lectrice de manga, mais celui-ci fut une très belle surprise, et je lirai avec plaisir la suite de cette saga.
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